Le cycle Bormelien - "Ha, vous avez peur d'être tout mouillé !"

Cette phrase, la chèvre et la tête de papa Sparrow, trois bonnes raisons qui font que je préfère le troisième volet de "Pirates des Caraïbes" aux deux autres.

Le premier était un film pour enfants, pour grands enfants, d'accord, ou alors pour adultes pas très futés. Première reprise de légende : l'or aztèque et une malédiction au-dessus. Ensuite, comme dirait une charmante amie, Orlando qui se la joue homasse c'est plutôt comique, pendant les quinze premières minutes je me suis demandé : "Mais où Legolas a-t-il planqué son sèche-cheveux ?". Ensuite il y a Johnny Depp, je sais que je vais me faire lapider, mias si je trouvais le personnage comique, je n'ai jamais réussi à aimer l'acteur. Le seul, d'après moi, qui relevait la barre, c'était Barbossa, le méchant pirate à la classe indéfinissable.

Le deuxième, je ne dois l'avoir vu que deux fois, et il y a bien longtemps, mais je n'en garde aucun souvenir impérissable, sinon la tête de Norrington en pirate qui était plutôt comique dans son genre. D'autant plus que l'histoire devenait vraiment compliquée...

Bon, là-dessus le troisième, à chaud, c'est le meilleur. La musique est mieux, le scénario est mieux, les personnages sont mieux, les costumes sont mieux, les décors sont mieux, les navires sont mieux. Norrington est sympathique sur sa fin, Jack passe les deux tiers de ses apparitions à l'écran suspendu dans les airs, Elizabeth, bien que profondément Mary-Suesque, réussit à faire vibrer mes tripes et surtout, Barbossa a vraiment la place qui lui revient ! Les intrigues se mêlent et se démêlent à une vitesse vertigineuse.