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Apparences trompeuses
Petite réflexion sur "La presse est unanime", je sais que j'ai déjà fait un article, mais comme je suis à nouveau en train de le regarder, ça doit faire la cinquième fois, je vais vous dire ce que j'ai aimé dans cette pièce.

Les apparences trompeuses nous suivent chaque jour et se présentent à nous comme une facilité de pensée. On a beaucoup trop tendance à se fier aux apparences des gens, or ce n'est pas parce qu'une fille est maquillée outrageusement et s'habille comme pour la plage chaque jour de l'année qu'elle n'a pas un coeur d'or, comme il peut arriver qu'un bon gars BCBG, qui s'exprime avec raffinement et qui ne sort pas sans cravate soit un salaud. Cette pièce c'est ça aussi.

Au début, la voix criarde et la garde-robe interminable de Stéphanie
(la comédienne) la présentent comme une cruche (bon, on ne va pas dire que c'est une lumière non plus), mais elle finit par se révéler beaucoup plus intelligente et manipulatrice qu'on ne pourrait le croire.

C'est comme Pierre-Louis (le mari) : calme, posé, intelligent, il écrit une encyclopédie sur les antiquités grecques, méprise ouvertement la superficialité des amis de sa femme (je sais... ils ne sont pas mariés, mais c'est pareil), préfère le théâtre au cinéma, il n'empêche qu'on découvre finalement que ce n'est pas lui qui écrit les critiques mais son secrétaire, qu'il est plus tendre qu'on ne le pense de prime abord, bref, qu'il est plus humain qu'on ne l'aurait pensé.

Juliette (la meilleure amie) est moins bête et vache qu'il n'y paraît, elle critique beaucoup certes, est une vraie pipelette, mais sait reconnaître quand il y a danger pour Stéphanie et tente de l'en tirer.

Kevin (l'attaché de presse) est très caricatural, mais à un moment il prouve à Pierre-Louis qu'il s'y connaît sans doute mieux en femmes que lui car lui au moins ne les traite pas n'importe comment. Il est aussi très intelligent et doué dans le métier qu'il fait, malgré toutes les critiques du critique (c'était facile, je vous l'accorde)et beaucoup moins déluré qu'il ne le fait paraître.

Benoît (le secrétaire) est le seul qui paraisse manquer de relief, du moins au départ. Mais le fait d'écrire une critique assassine sous le nom de Pierre-Louis est tout de même un joli coup pour amener Stéphanie dans son lit, bien qu'il manque cruellement de subtilité (mais c'est l'essence du vaudeville, on ne va pas s'en plaindre non plus).

Les apparences sont trompeuses donc, ce qui provoque une suite de rebondissements ahurissants, mais qui nous rappelle aussi qu'il ne faut pas juger trop vite car ce sont souvent les gens auxquels on s'attend le moins qui peuvent nous trahir mais aussi nous sauver.
Bon, je vous laisse avec un court extrait qui vaut ce qu'il vaut mais c'est toujours mieux que rien.



 
Ecrit par Roxanne De Bormelia, le Jeudi 5 Juillet 2007, 16:25 dans la rubrique "Radio-CD".