C’est plus fort que moi... quand j’entends cette musique, le rêve m’étreint.

Des feuilles, vos semblables, volent dans le vent

Un parfum familier étreint mon cœur tremblant

Quelques pages à peine où vit ce sentiment

Mais je sais que déjà j’entrevois un roman.

Quand je vois une pierre ayant pu, par bonheur

Recueillir comme un don la lueur de vos yeux

Tout s’affole en mon corps, sans parler de mon cœur

Cet instant me suffit et mon jour est heureux.

Le temps n’existe plus, ni pour moi, ni pour vous

L’automne est arrivé les arbres se dépouillent

Mais si le temps est frais au fond de moi je bous

Tandis qu’autour de moi tombe une pluie de rouille.