Le cycle Bormelien - Aslan, le lion phoenix

Suite de "le lion est mort ce soir"...

Le lion semblait mort, mais il renaît de ses cendres, comme le phoenix, il restait une braise au milieu des débris calcinés, un espoir caché, un espoir retrouvé...

A nouveau je crois en cet espoir, comme jamais, comme toujours après qu'il ait failli s'éteindre... ce feu qui me brûle est immortel, infini, il ne peut s'éteindre, il peut s'affaiblir brièvement, sous le souffle de la tempête, mais s'il plie il ne se brise pas, ses racines sont profondes, plus profondes encore que je ne l'aurais cru, il ne vit pas que dans mon âme, mais dans tout mon être et il bat comme un gigantesque coeur magique...

Je n'ai qu'une lueur, qu'une brindille d'espoir, mais je brille à nouveau, comme Yvaine à l'approche de Tristan, quand j'y pense, je scintille de plus en plus fort et j'envoie des rayons à ceux qui m'entourent. J'espère juste qu'aucun capitaine Shakespeare ne viendra me glisser qu'il connaît mon secret...