Le cycle Bormelien - Une dernière danse...

Aimant la danse depuis que j'étais gosse, ayant d'ailleurs suivi des cours pendant quelques années, je connaissais ce nom... mais il faisait partie des Immortels, ceux qui ne peuvent pas mourir, mais il est mort tout de même.

Maurice Béjart est mort, il était chorégraphe et avait créé le Béjart Ballet à Lausanne (j'avais d'ailleurs soufflé ma maman au trivial pursuit suisse en sachant cela). Avec plus de 230 chorégraphies, dont l'Oiseau de Feu et le Sacre du Printemps, il a réconcilié une bonne partie des gens avec la danse contemporaine (bon, pas moi, mais je suis une sale puriste, même si j'aime bien certains moments de certaines de ses chorégraphies (très très précis, je sais)).

Etonnament, ça m'a fait un choc de penser que lui aussi il pouvait mourir, bon d'accord il était vieux (80 ans), mais je ne pensais pas qu'il mourrait, il est de ces gens qui ne peuvent pas mourir, ou du moins on le pense, parce que ce sont des phénomènes, parce qu'ils ont toujours été là et qu'on pensait qu'ils le seraient toujours. Comment se réveillera le monde demain, sans Maurice Béjart ? De la même manière qu'aujourd'hui sans doute, chacun vaquera à ses petites occupations, peut-être même sans savoir qui il était, ce qu'il a fait.

Mais pour moi il n'est pas mort, il est pareil à ces figures célestes éternelles qui ont cru en ce qu'elles faisaient et qui se sont hissées à la force du poignet vers le haut où nous les admirons, ces artistes, ces stars, oubliés ou disparus qui enrichissent notre ciel. Il restent gravés dans le monde merveilleux qu'ils ont créé pour nous, et c'est grâce à cela que nous ne les oublieront pas.

Sur une musique de Queen, une des chorégraphies que j'aime le plus, très étrange parce que danse contemporaine tout de même, mais celle-là me touche...

et pour finir en beauté

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