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Un peu d'ordre dans ma chambre
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Le monde magique de Bormelia, Karon, Naraja, la Terre,...
Instants
--> écrit vendredi
Inconsciente, tu m’as dit d’écrire des belles choses sur mon
joueb, comme celles que je t’écrivais dans mes commentaires... Je ne sais pas
si je peux écrire comme ça, pour rien, pour personne, et plusieurs raisons font
que je ne peux pas ici donner entièrement libre cours à mes pensées. J’ai toujours écrit pour quelqu’un il me semble, pour toi,
pour Nati, pour l’Ignorant. Mes articles ne contiennent pas la même puissance
que les tiens, pas la même sensibilité, des fois je le regrette, car les gens
qui me lisent doivent parfois se dire que je suis bien superficielle de passer
ainsi d’une chose à l’autre avec légèreté... J’ai parfois honte quand les gens
que je connais me disent qu’ils me lisent, mais après tout, c’est aussi une
face de moi, je n’ai jamais écrit sous la contrainte. Tu vois, j’écris pour toi, et les mots me viennent plus
facilement. C’est tellement plus simple quand on parle à quelqu’un que quand on
doit créer quelque chose de toutes pièces. Ce matin il neigeait, et je me suis
prise à rêver. Quand quelque chose d’irréaliste se produisait, chez moi on
disait souvent « Il va neiger !», et tant de choses irréalistes se
produisent autour de moi ces temps qu’il est bien probable qu’il neige pour ce
premier jour de printemps. J’ai cru à des rêves que des gens me disaient
irréalisables et qui pourtant sont peut-être sur le point de se réaliser. Il
faut faire de ses rêves une réalité, ou du moins s’y employer. Cette neige, au-dehors, a quelque chose de très doux. Ça me rappelle un jour, pas si lointain, et pourtant j’ai l’impression que c’était dans une autre vie, au lycée, où je descendais une ruelle depuis la gare avec Nati, et la neige tombait... Très sérieuse, je lui ai dit que la neige, c’était des
particules de magie visibles et si on les voyait, c’est parce qu’elles se
rassemblaient... et si elles se rassemblaient, c’est d’une part parce qu’elles
s’aimaient bien, et d’autre part parce qu’il faisait froid. Sur le moment, elle
était morte de rire. Bien au chaud, je ne sens pas le froid, et bientôt ce sera l’heure
du thé. Dans le salon, éclairé d’une lumière orangée (j’ai un faible pour les
lumières douces et teintées d’orange), on sortira les belles tasses de
porcelaine. Je ferai chauffer de l’eau, choisirai le thé et pendant qu’il
infusera lentement, une douce odeur se répandra dans la cuisine. Christine
ouvrira la boîte de loukoums enrobés de noix de coco et peut-être
sortira-t-elle un paquet de biscuits au gingembre, de ces biscuits sablés à grignoter
avec délices. Tandis qu’au dehors une ouate blanche continuera de
virevolter, je raconterai l’avancement de mes histoires, la fin de Fleur de
Sel, peut-être. Je parlerai de ces paysages merveilleux que j’ai vu cette
semaine, en longeant le lac, de la brume magique qui semble tout envelopper
aujourd’hui et dans laquelle s’ouvrent de multiples portes sur de multiples
mondes. Le ciel est bas maintenant, et ce soir, il fera nuit très tôt. Mais peut-être qu’en fermant à demi les yeux, ce soir, dans ma chambre, je tendrai les bras vers le ciel et y trouverai un minuscule passage, une toute petite ouverture sur les bords de laquelle je tirerai jusqu’à ce que les nuages se déchirent et que les étoiles apparaissent. Alors, de ma fenêtre, petite lucarne de lumière dans la nuit, petite étoile de terre dans la constellation de mon village, j’écouterai la chanson douce des astres m’emporter au pays de mes contes ... Ecrit par Roxanne De Bormelia, le Samedi 22 Mars 2008, 08:05 dans la rubrique "Radio-CD".
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