Profitant d'une escale à Lyon, entre deux trains, avec quelques heures à tuer, j'ai décidé d'aller au cinéma. et au programme, j'avais le choix entre "Un mari de trop" et "Mamma Mia"... les autres films ne me tentaient pas (ben oui, hein, il n'y avait pas Colin Firth, ça valait juste pas la peine). Comparant les deux synopsis et les deux affiches, j'en étais arrivée à la conclusion que "Un mari de trop" serait sans doute plus intéressant, car je n'avais pas vu de comédie musicale enthousiasmante depuis "Cats" (désolée, Nati, j'ai pas du tout aimé Hair, enfin, ça allait). Et finalement, au dernier moment... et parce que j'étais à cinq minutes du début de Mamma Mia et qu'il fallait une demi-heure d'attente pour "Un Mari de trop", j'ai changé d'avis. Et j'ai bien fait.

D'abord pour les yeux de Colin Firth (ben oui, on ne se refait pas... même si je préfère les yeux bleus) et sa classe innée. Et Meryl Streep fabuleuse en ex-soixante-huitarde.

Ensuite, parce qu'on peut dire ce qu'on veut, mais ABBA, c'est trop-la-super-méga-classe, et même si c'est kitschissime, c'est super, et faut savoir aimer le kitsch aussi, et c'est de la couleur en musique et voilà...

Et finalement parce que ça fait plaisir de voir des "vieux" tomber amoureux. Non mais c'est vrai. Depuis l'Apprentie Sorcière, je n'ai vu pratiquement que des films ou ce sont des "jeunes" filles qui tombent amoureuses de "jeunes" hommes ou l'inverse. C'est très déprimant quand on pense à l'avenir, est-ce que toute vie sentimentale s'arrête à 35 ans ? 50 pour les hommes ? (Parce que les hommes "mûrs" ça plaît aux jeunes filles, c'bien connu, comme les "vilains garçons"). Ce qui me fait me poser plein de questions sur l'âge des personnages amoureux des films au fil du XXe siècle, mais je le développerai une autre fois, si j'y pense.

Voilà, moi j'ai adoré, je suis sortie de la salle en ayant envie de sautiller partout et en fredonnant les tubes d'ABBA avec bonheur. Je laisse encore quelques extraits musicaux, parce que c'est trop trop bien !