Le cycle Bormelien - Dance with me

Après "Le Cercle des Poètes Disparus" et "Le Sourire de Mona Lisa", je croyais avoir tout vu en matière de profs géniaux qui réussissent à motiver une bande d'ados boutonneux et mal dans leur peau, mais cet après-midi, on m'a prouvé le contraire.

Film de début de samedi après-midi avec ma mère, juste après avoir passé la matinée au marché et avoir mangé ce que nous avions acheté le jour même. Jusque-là rien d'anormal, sauf que j'avais trouvé, plus par hasard que par intérêt, trois dvd: "Les Poignards Volants", "Le diable s'habille en Prada" et "Dance with Me". Trois films que j'avais voulu voir lors de leur sortie en salle mais que, pour diverses raisons (budgétaires principalement) je n'avais jamais vu.

Bien sûr il y avait la raison d'Antonio Banderas qui m'avais donné envie de voir le film, plus que l'histoire qui me faisait penser à un truc psycho-dramatique réchauffé, et aussi la danse par laquelle j'ai toujours été fascinée.

D'après le résumé, derrière le dvd, c'était l'histoire d'un prof de danse (Pierre Dulaine) qui souhaitait "sauver" une bande d'ados en difficulté dans une école en leur donnant des cours de danse. La directrice, amusée par l'idée, lui en donnait la permission, pariant qu'il ne tiendrait pas deux jours.

Mais bon, dès les premières notes... euh scènes, j'ai été subjuguée. D'abord il y a eu l'alternance des plans montrant chaque univers très distincts l'un de l'autre pour arriver finalement à la rencontre et la raison pour laquelle ce distingué gentleman décidait sur un coup de tête de venir en aide aux jeunes de banlieue. Jusque-là c'était cohérent, surtout que la directrice, montrée comme une véritable peau de vache, se moquait gentiment de lui. Peu à peu, il parvenait tout de même à gagner leur confiance et à les mener jusqu'à une compétition de danse très huppée. A cette dernière participaient les élèves de son véritable cours (des bcbg bourrés de fric et haïssables à souhait) qui commençèrent par se moquer pour finalement être épatés par les talents de ceux qu'ils avaient considérés comme des moins que rien.

Sérieusement, le scénario paraît un peu banal et déjà vu, mais le rythme du film colle n'importe qui à son écran (même ma mère qui n'en a pas grand-chose à faire de la danse) pour nous relâcher un peu de moins de deux heures plus tard. Pour ne rien gâcher, l'histoire est réelle (sans doute un peu romancée, mais ça c'est normal) et ponctuée de petits éclats d'humanisme qui font chaud au coeur.

Pour finir, une danse que j'ai adorée (et réussi à trouver sur youtube):