Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?


Un peu d'ordre dans ma chambre

Dites bonjour en passant
Bormelia :

Réagir :
Nom
Adresse web

Maîtres et Amis

Le monde magique de Bormelia, Karon, Naraja, la Terre,...
Willy Wonka et la Chocolaterie

Vous avez sans doute déjà vaguement entendu parler de la précédente version de Charlie et la Chocolaterie, mais oui, rappelez-vous : Roal Dahl ne l'avait pas aimé et on en a beaucoup reparlé à l'occasion de la sortie de l'adaptation de Tim Burton. On espérait, priait qu'il soit meilleur, plus fidèle, mieux réalisé. Arte nous a donné ce soir l'occasion d'en juger par nous même dans une grande soirée thema dédiée aux pâtisseries...

Le générique est apétissant, c'est le moins que l'on puisse dire, car il a été tourné dans une véritable chocolaterie, au contraire de tout le reste du film. Après avoir suivi les petits malheurs de Charlie (dont le père est, pour une raison mystérieuse, mort) qui travaille dur et est honnête et droit jusqu'à l'extrême, on a droit a une série de chants dont la traduction française est sans doute approximative et dont l'effet, sans doute très en vogue à l'époque, fait sourire les plus indulgents et grimacer les non-amateurs de films chantants.

Quelques petites imprécisions et cinq tickets d'or plus tard, nous retrouvons enfin la chocolaterie. Une porte s'ouvre, mystérieuse et, dans l'ombre, apparaît un Willy Wonka glabre, boiteux qui avance en silence jusqu'à la grille d'entrée. Il porte un manteau violet, un grand chapeau haut de forme brun et s'appuie sur une canne. Nous avons alors droit à la première petite farce de Gene Wilder : La canne reste bloquée dans le sol et, privé de son appui, le confiseur verse en avant... jusqu'à ce qu'il roule et se tienne à nouveau bien droit devant la foule de journalistes venue accompagner les enfants à l'entrée de l'usine.

La suite nous la connaissons du livre, ou du film de Tim Burton, avec quelques modifications cependant. Pour des motifs pratiques sans doute, les écureuils ont été remplacés par des oies pondants des oeufs d'or, bien plus simples et dociles à dresser que les petits rongeurs. Quelques adapations techniques aussi, car les moyens de l'époque n'était pas ceux d'aujourd'hui... malheureusement, la cascade de chocolat ne fait pas du tout illusion.

En revanche, niveau interprétation, Gene Wilder est au top (comme toujours), il nous fait là un Wonka déjanté, joueur, rêveur, un brin sadique. Personnellement, il m'a plus convaincue que Johnny Depp, auquel le bandana et les petites tresses vont bien mieux qu'un chapeau haut de forme.

La fin toutefois m'a choqué, du moins le début de la fin: Après avoir liquidé (pas tué... je n'ai pas dit ça... quoique j'aurais bien voulu) les quatre abominables gosses, Wonka jette pratiquement Charlie et son grand-père dehors. Ce dernier se rebelle et pénètre dans le bureau du confiseur qui se met à leur hurler dessus... Puis Charlie fait une bonne action : il lui rend le bonbon révolutionnaire et secret que Wonka avait confié à chaque enfant, un bonbon tellement exceptionnel que le rival de Wonka avait contacté chaque enfant une fois le ticket remis pour lui demander de lui en ramener un. Wonka se lève alors et remercie Charlie de son honnêteté, puis il fait entrer l'homme qui a demandé à l'enfant de lui remettre le bonbon et lui apprend que celui-ci était son employé qu'il avait utilisé pour tester son honnêteté.

On retrouve alors la fin connue, Charlie, Willy Wonka et grand-père Jo s'envolent dans un grand ascenseur de verre et le générique vient nous apprendre que c'est déjà la fin.

Plusieurs choses m'ont choqué dans ce film, à part les petites imperfections techniques: Les oumpa-loumpas sont joués par des nains, passe encore, mais leur visage a été teint en orange, leurs sourcils en blanc et leur cheveux en vert.

Assez surprenant quand on n'est pas prévenus, heureusement je l'étais. Plus grave : la fin totalement fantaisiste où Wonka s'énerve contre Charlie, je sais qu'il joue mais un homme aux yeux si doux et à la figure si tranquille en colère, c'est choquant. Dernière chose : Le voir chanter et danser lorsqu'ils sont dans le jardin. Je savais qu'il était de cette époque bénie où les acteurs savaient chanter, danser, jouer d'un instrument et faire des acrobaties à l'écran, mais à nouveau: voir est bien différent de savoir.

Alors, pour ne pas faire plus long (déjà 23h... le temps passe vite)j'ai bien aimé ce film, qui donne une vision du livre assez différente de celle de Tim Burton, donc à voir. Ma soeur reste fidèle à DeppWonka, quand à moi qui était déjà admirative devant Gene Wilder, je ne peux que l'encenser un peu plus. Mais il vaut mieux avoir lu le livre ou vu le film de Burton avant tout de même : beaucoup de choses ne sont pas expliquées dans ce film, même si certaines scènes d'exposition de l'autre pourraient être supprimées... mais seulement pour ceux qui auraient lu le livre.

Ecrit par Roxanne De Bormelia, le Dimanche 27 Août 2006, 23:09 dans la rubrique "Radio-CD".