Le cycle Bormelien

Instant calme
Sans paroles
Le temps plane
Plume vole

Tout s'arrête
Dans ma tête
Quand soudain
On vient

Retentissent alors de lourds sabots de fer
Chassant la douce muse qui m'a inspiré
Envahissant l'espace, tuant l'atmosphère
Et détruisant le calme où j'aimais à rêver

Vous m'aviez confié être un peu inquieté
Quand au déroulement de ces prochaines heures
Je n'y ai prêté foi car en ces eaux troublées
Vous êtes sans égal, le meilleur des nageurs

Vous vivez votre branche au lieu de l'enseigner
Passion et précision sont vos deux maîtres mots
Vous surfez sur les vagues des questions posées
Et répondez toujours, il n'y a jamais d'idiots

Un instant vous riez, vous froncez, vous criez
Emporté par un fleuve de Philosophie
Vous parlez notre langue et vous nous imitez
Et poussez notre absurde jusqu'à ce qu'on rie

Vos sarcasmes effacés par vos yeux rieurs
Un sourire, une ébauche apparaît un instant
Vous reprenez le cours, c'est tout à votre honneur
Mais l'heure passe vite et il est déjà temps

De devoir
Lentement
Sûrement
Dire au revoir