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Suis-je la jeune fille à la perle ?
Quel que soit le film que je regarde, je trouve toujours un point commun avec moi-même (enfin, presque toujours), mais aucun ne m'avait encore frappé comme celui que j'ai regardé hier soir avec ma mère.
C'était la deuxième fois que je voyais "la Jeune fille à la perle", et je ne me rappelle pas qu'il m'ait autant choqué la première fois. Hier je cherchais des images "sombres" de Colin Firth et je n'en trouvais pas (trop gentil ce Colin), puis je me suis rappelé qu'il avait un rôle plus sombre dans un autre film que je n'avais pas vu depuis longtemps. Puis, comme les soirs où elle est là, ma mère m'a demandé un "bon" film, c'est alors que je me suis souvenue des recherches de l'après-midi. "La Jeune fille à la perle" est tiré d'un roman qui parle du célèbre tableau du peintre Vermeer(Delft 1632-1675). C'est le même peintre qui a peint la célèbre laitière qu'on voit sur les paquets de joghurt et de crèmes dessert. La première fois que j'ai vu ce film donc, je ne savais pas même qui était Colin Firth (qui joue Vermeer), ne l'ayant vu dans aucun film à cette époque. Je n'avais pas non plus été frappée par l'histoire de cette jeune fille qui devient servante chez lui, puis en quelques sorte son assistante (elle fait les mélanges de couleurs avec lui, il accepte qu'elle reste dans son atelier pendant qu'il peint, ce qu'il défend à sa femme et à sa belle-mère). Peu à peu les deux personnages se rapprochent et naît alors une sorte de complicité. Cela je l'avais remarqué bien sûr, mais je n'ai compris qu'hier que peut-être cette proximité, cette complicité, ce rapprochement avait été le résultat et non le moteur d'une attirance de plus en plus grande. Le peintre la plaçait de plus en plus proche de lui, il la voulait à ses côtés aussi souvent que possible. Et si c'était la jeune fille qui avait pour la première fois ressenti un trouble en le voyant, cet homme aux yeux profonds comme la nuit mais brillant d'un feu plus ardent que celui du soleil et qu'à ce moment-là, il ne voyait en elle qu'une servante comme tant d'autres avaient passé avant elle, il l'avait peu à peu remarquée. Un visage aux traits si doux ne pouvait passer inaperçu pour un peintre bien sûr, mais je pense après avoir vu ce film qu'il a fini par l'aimer réellement (en restant dans le monde de fiction du film bien entendu). Ce que tous ont compris, à commencer par les enfants et la femme du peintre. Ivre de rage qu'il ait peint la jeune fille et non elle-même, et surtout alors que la servante portait ses bijoux, elle l'a chassée de sa maison. Il ne s'est rien passé entre eux, il ne l'a jamais embrassée, il ne lui a pas pris la main. Il a certes touché son visage avec une douceur peu commune, mais pas plus qu'il n'était nécessaire. Mais cet amour, même inacompli brisait la fidélité de coeur qui le liait à sa femme et c'est la raison de sa colère. Quelques jours plus tard, on ne sait pas exactement quand, l'autre servante vient voir la jeune fille chez elle et lui apporte un paquet du peintre : les morceaux de tissu dont elle a recouvert ses cheveux et les deux perles. Alors comment le prendre, s'est-il débarrassé d'objets que sa femme voulait détruire, est-ce un présent, le seul qu'il lui ait jamais fait ? S'il l'aime, pourquoi n'a-t-il pas gardé ces objets en secret et les a chérit de tout son coeur, pourquoi les lui a-t-il envoyé ? Elle ne l'oublierait jamais, mais elle n'avait rien eu jusqu'alors de lui, en-dehors de regards (que Colin sait rendre parfaitement éloquent en la blessant presque de ses "Je vous aime" silencieux). Lui avait pu la peindre, l'avoir auprès de lui quand il le voulait, était-ce un retour qu'il pensait juste ? La jeune fille amoureuse, c'est moi bien sûr, mais mon peintre ne m'aime pas, c'est là la principale différence entre les deux histoires. Je n'ai rien de lui en-dehors de quelques lignes de sa main qui ne me concernent pas même directement, il ne m'a jamais rien donné et il ne me donnera sans doute jamais rien. Je l'aime dans l'ombre et continuerai à l'aimer comme la jeune fille amoureuse qui pense à son peintre jour et nuit. Ecrit par Roxanne De Bormelia, le Vendredi 18 Mai 2007, 09:43 dans la rubrique "Radio-CD".
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