On m'a plusieurs fois demandé quelle était ma vision de l'amour. Mais aujourd'hui encore, j'ai de la peine à l'expliquer.
Je voulais écrire tout un long texte, mais en vérité je tombais par trop dans le pathétique, j'abandonne donc mon explication et vous laisse avec celle d'Edith Piaf, avec qui je suis parfaitement d'accord sur ce sujet.
Note : Ceci est un court-métrage de Louis Clichy et je l'ai trouvé très poétique.
Ecrit par Roxanne De Bormelia, le Samedi 2 Juin 2007, 08:26 dans la rubrique "Radio-CD".
Je crois que l'amour c'est le sens de la vie. C'est ce que je ressens en tout cas depuis que je suis seul.
Depuis ce triste moment de la rupture imposée les levés et les couchés n'ont plus la même saveur. J'en déduis donc que mon sens de la vie est dans la présence et l'amour de l'autre.
C'est triste, cela reviendrait à dire que sans amour la vie n'a pas de sens...
Mais comme pour moi l'amour n'est pas forcément dans la présence de l'autre, je sais au moins que tanr que je l'aimerai ma vie aura un sens. Tant que je saurai me rappeler son sourire, le son de sa voix, la profondeur de ses yeux et la grandeur de son âme, ma vie aura un sens...
Il y a plusieurs sortes d'amour. Pour la vie ai un sens, il faut aimer quelque chose, quelqu'un ou même plusieurs. Si l'on n'a pas cet amour, je crois que la vie n'a pas de sens.
le souvenir, c'est pas mal. Mais la présence c'est quand même un plus.
Donner de l'amour et en recevoir. C'est quand même ce qui permet de ne sentir le plus "vivant".
La présence je ne peux malheureusement pas l'avoir... Et je ne l'ai jamais eue de lui, il ne m'aime pas, ne m'a jamais aimée et ne m'aimera sans doute jamais. Mais moi je l'aime, et s'il est heureux et qu'il sourit, alors ma vie vaut la peine d'être vécue pour ces instants de bonheur.
Mais alors, comment peux-tu être amoureuse de quelqu'un qui ne t'aime pas ? De quoi te nourris-tu avec cet amour particulier puisque ni sa présence ni son amour ne sont pour toi ?
Cet amour se nourrit de lui-même, je ne l'ai pas cherché et tu peux me croire quand je dis que je n'ai rien fait pour l'encourager. J'ai tenté d'étouffer cet amour quand j'ai compris de quoi il était fait, mais j'ai eu beau m'acharner contre lui, ni le temps ni mes larmes ne l'ont émoussé. J'ai beau tenter le l'écarter, il revient à mes pensées à la seconde où je ne pense à rien. Alors je vis avec comme je ne peux m'en débarrasser, seuls mes souvenirs et le fol espoir d'entrevoir une seconde de plus celui que j'aime me redonnent un véritable sourire. Mais bien que mes amis, même proches, me voient sourire parfois, ce n'est qu'une image, une façade, car mon coeur jamais ne se réchauffe en son absence.
à 08:43