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Gris
La ville est grise, depuis ce matin... le béton est gris, le ciel est gris, les gens font grise mine... Même la pierre jaune qui d'ordinaire brille au soleil (quand il y a du soleil) semble grise et terne. Les gens se disent à peine bonjour dans le bus, dans la rue, leurs regards s'évitent, leurs pas les éloignent...
C'est comme ça, ça a toujours été comme ça les débuts d'automne ici, et le reste de l'année c'est rarement mieux, en tout cas en semaine. J'en étais là dans mes réflexions, dans le bus, où personne ne se regardait comme d'habitude, quand tout à coup un stand a projeté de la musique, à l'oreille je dirais dans les 80 décibels. Instantanément, tout le monde à souri, même les vieux qui n'aiment notre "sale musique de sales jeunes" (bon en même temps c'était un morceau qui était musical pour une fois), quelques regards se sont croisés, quelques sourires échangés. Tout à coup il faisait moins froid dans le bus, les nuages ne semblaient plus aussi épais et j'aurais juré avoir apperçu un rayon de soleil me sourire à travers le brouillard. Ce soir, c'est la fête des vendanges à Neuchâtel, les stands fleurissent dans le centre-ville depuis mercredi après-midi et les carrousels se sont installés sur les parkings. La fête des vendanges, c'est le seul week-end où presque tout est permis, on salue tout le monde, on s'habille comme on veut, on met des perruques flashy, on danse dans la rue, ... C'est un peu comme le carnaval, comme des jours de vie intense durant lesquels on ne reconnaît plus la ville ni ses habitants tant ils sont changés. La pluie est au rendez-vous, comme chaque année, il n'empêche que les filles sortiront en top dans la rue, bras et dos nus pour la plupart. Bien sûr, comme dans chaque fête il y a une foule de débordements, mais il est possible d'éviter les lieux où ils se produisent, car les débordements ne débordent pas au-delà de leur territoire (que j'ai appris à éviter comme la peste). Ce matin la ville est grise de teint, ce soir elle se grisera de vin, de joie, de couleurs et de bruit... et lundi matin seuls resteront les confettis dans nos souliers et nos habits, dans les rues de la ville, pour nous rappeler que la fête a existé, et que ce n'était pas juste un rêve... Il y aura peut-être encore des sourires pendant quelques jours, puis ils s'effaceront au fur et à mesure que les souvenirs de la fête s'effaceront dans nos mémoires. Ecrit par Roxanne De Bormelia, le Vendredi 28 Septembre 2007, 13:55 dans la rubrique "Radio-CD".
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