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Images
Je n’avais strictement aucune idée de ce qui allait m’arriver si je laissais partir mes doigts, au départ je lisais juste un livre d’Histoire devant mon ordinateur,
mais la musique m’a dominé et m’a imposé des visions. Je n’ai eu qu’à ouvrir un
document et laisser mes mains parler à ma place, voilà ce que ça a donné.
(Petite note à moi-même, toujours me laisser du temps quand je fais ce genre de
bêtises, car je ne sais jamais quelle durée auront ces images). Artifice,
sacrifice, je joue avec la saveur de ces mots en écoutant de la musique
New-Age. Je vois des anges déployer leurs ailes et illuminer l’Univers, je sens
des odeurs familières monter à moi, l’encens m’enivre et les notes colorées se
mêlent à son parfum. Une femme chante, elle est vêtue d’une robe de velours
foncé, bleue ? verte ? Je ne sais pas. Elle a ce regard un peu triste qu’ont
les elfes de Sandrine Gestin, ce teint un peu brun, cette irréalité. Elle est
belle, pas de la beauté que j’aimerais avoir non, mais celle que j’aime à
regarder. Je vois des collines verdoyantes, la mer, un coucher de soleil. Un héros debout, contemplant l’horizon qui s’assombrit de seconde en seconde. Il est vêtu d’un kilt vert et chaussé de bottes de fourrure, il s’appuie sur une épée. Qui est-il, pourquoi pleure-t-il ainsi, la perte d’un être cher, la certitude d’une fin différente de celle qu’il voulait. Cet homme, est-ce moi qui voit approcher un dénouement que je redoute, ne devrais-je pas tourner le dos à cette mer, à ce soleil qui disparaît ? Morceau
suivant, je vois une terre rouge sous un ciel orangé, des arbres noirs aux
courbes presque féminines tant elles sont harmonieuses. Le soleil est derrière
un nuage, mais il va réapparaître avant de se coucher, bordant d’or les nues et
embrasant les toits des cases. D’où sort ce village, pourquoi cette femme seule
me semble si familière ? C’est une étrangère, sa peau est blanche, enfin
non, un peu tannée par le soleil tout de même, mais ce village n’est pas le
sien, non plus que ce pays. Est-ce pour cela qu’elle semble si perdue ? Des
montagnes, de la neige, un oiseau qui vole, cette fois-ci le soleil ne se
couche pas, au contraire. Ses premiers rayons changent en or les cheveux de cet
enfant dont les larmes se changent en glace avant même de toucher ses joues. La
peau rougie par le froid, grelottant sous ses épais manteaux en peau de yack,
il regarde le ballet des nuages d’un air songeur. Peut-il y lire son avenir,
tout cela a-t-il un sens pour lui ? Le ciel lui dit-il que sur le versant
voisin, une caravane est en route, entend-il ses chants malgré le mugissement
du vent ? Retour dans
les collines du début, une voile s’approche à l’horizon, dans le cercle du feu
du soleil. La proue du navire sépare les eaux de chaque côté de son étrave. La
femme perdue se trouve là, tout à l’avant, un grand sourire est peint sur son
visage plein d’espoir. Le navire accoste et les deux amants se jettent dans les
bras l’un de l’autre, se murmurant des mots voilés par les cris de joie de
leurs cœurs respectifs, mais je sais que ce sont des serments d’amour. Dans les
bois de l’elfe, un oiseau se pose sur une branche et l’enfant se jette dans les
bras de sa mère. A nouveau muets ou presque, leurs yeux parlent à leur place et
une sphère d’amour s’échappe d’eux et s’infiltre dans chaque recoin de la
forêt, forçant les fleurs qui ne le voulaient pas à s’ouvrir.
Ecrit par Roxanne De Bormelia, le Jeudi 13 Septembre 2007, 15:20 dans la rubrique "Radio-CD".
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