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La Dernière Légion
--> Ou comment éplucher la filmographie de Colin Firth
Oui, j'avoue, depuis que j'ai trouvé un site avec les liens e2dk directs...Je charge beaucoup... et une des premières choses que j'ai commencé à charger, bien sûr, c'était la filmographie de Colin Firth... Parce que je bave rarement sur les acteurs, mais lui... c'est THE exception. (Peut-être parce qu'en cumulant les rôles de Mr Darcy et de Marc Darcy il incarne deux fois un de mes idéaux masculins, parce que un seul idéal masculin c'est pas assez pour moi :) )

DONC (parce que me lire baver sur les acteurs, ça a pas beaucoup d'intérêt, et si vous voulez quand même je peux en discuter avec vous sur msn), la Dernière Légion est une sorte de film aventuro-mystico-truc-chose-machin-chouette (basé sur un livre de Valerio Manfredi) avec un gamin au destin exceptionnel, un beau gars qui fait l'homme fort et une Mary Sue. Ah, et un vieux sage trop cool, parce qu'il faut des vieux sages trop cool dans ce genre de films. Et bien sûr plein de gens prêts à mourir pour ces personnages super sympas, et des méchants bien méchants et bien bêtes.



Dans les premières minutes on apprend qu'il existe une légende à propos d'une épée mystique (et là bien sûr, la moitié des gens se disent : Ha trop cool, encore un film sur Excalibur, comme s'il n'y en avait pas déjà 160) ayant été forgée pour César (ah ben non... en fait c'est pas ce que vous croyiez, là tous les gens qui ont entendus les fans de légendes celtes se marrent bien, parce que d'abord la culture c'est comme la confiture, hein les p'tits crâneurs !) et le narrateur qui a voué sa vie entière à la recherche de cette épée mystique nous raconte comment les temps sont durs et tout et tout.



Puis, on fait la connaissance d'un petit garçon un peu turbulent, bon il a le droit, c'est le futur empereur de Rome, de son précepteur, le vieux sage avec un bâton qui fait des tours de passe-passe et le commandant de la garde impériale, Aurelianus, qui a passé de longues années loin de Rome. Ils font connaissance alors que le petit garçon essaye de regarder l'épée du commandant et que celui-ci le surprend et lui dit qu'il aura la main coupée pour son impudence. En fait il se prend juste un bain dans la fontaine sous les rires des soldats. Quand Aurelius découvre qu'il a foutu la honte à son empereur... Ben c'est lui qui a honte.

Niveau historique, on est vers les années 475-476 avec Flavius Oreste, le père du gamin (qui s'appelle Romulus, le véritable Flavius Oreste a d'ailleurs réellement eu un gamin de ce nom qui est devenu empereur, le dernier empereur). Et le film suit un peu la trame historique à savoir que Flavius sacre son fils empereur (le 31 octobre 475, pour être précise), alors qu'il n'en avait pas vraiment le droit, n'étant que chef des armées, d'ailleurs l'empereur d'Orient ne le reconnaît pas, dans le film comme dans la réalité. Là où cela change, et je vais suivre le film, éventuellement en vous redonnant ce qui est établi comme vérité historique en note à la fin, c'est que très peu après l'élevation à l'empire de Romulus Augustule, le soir-même à voir, Rome est attaquée par Odoacre, un chef barbare.

Tout le monde est tué, à l'exception du commandant, quelques-uns de ses hommes bientôt executés et de César (Romulus) qui est enlevé par Odoacre qui veut se faire reconnaître comme souverain légitime. Aurelianus fait un chouette coup d'éclat à l'aide d'un soldat masqué de l'empire d'Orient et délivre ses hommes avec lesquels il se lance à la poursuite de César (et de son précepteur qui, voulant jouer au p'tit malin s'est fait capturer aussi). Petite bataille plus tard, à grands coups de cascades et de coups totalement irréalistes (mais c'est bien, baston Powaaa !!! Même si c'est kitsch), César trouve l'épée et, la joyeuse petite troupe part pour la Bretagne (donc Grande-Bretagne) retrouver la 9e légion, dernière encore à peu près formée, mais dont personne n'a plus de nouvelles depuis des lustres.

Là, à côté du mur d'Hadrien, ils trouvent une formation de paysans établis depuis un moment qui est cette fameuse 9e légion, pas du tout en état ni avec la motivation pour se battre donc. De plus, le grand méchant loup... euh, le grand méchant de l'histoire (non parce que Odoacre, tout le monde a peur quand il tranche le doigt à son sous-fifre, mais en fait c'est un petit joueur à côté) et qui est le grand ennemi du précepteur depuis des années demande de livrer l'enfant. Aurelianus qui s'est pris d'affection pour lui et qui se dit que c'est quand même un pauvre gosse qui a perdu ses parents, quoi, refuse, bien sûr, sinon c'est pas drôle et il n'y a pas de bataille. La 9e légion refuse d'y prendre part, parce qu'ils ont trop peur.

Aurelianus fait un beau discours pour tous les gens qui vont mourir pour l'empire romain et bla-bla-bla... et ils sont très peu dans leur petite forteresse contre un bon millier d'ennemis (et bon c'est des celtes sauvages quoi... pas le gentil celte bien dressé et propre sur lui non...), donc la bataille semble bien perdue...

Bon, je raconte pas la fin, parce que voilà quoi.... Mais pour les petits malins qui se sont exclamés en début de film : Excalibur !!!! Ben... z'avaient raison, désolée pour les autres. Mais Aurelianus adopte Romulus qui prend le nom de Pen-Dragon (parce que les soldats romains, en mêlant tradition et légende, ils s'appelaient des fois des "dragons") et qui est donc le père d'Arthur. Ha ha !

Ce qui est amusant, mais j'ai pas réussi à faire de capture d'écran, snif... c'est que sur l'épée est gravée l'inscription suivante : CAI IUL CAES ENSIS CALIBURNUS (Caius Iuilis Caeasar Ensis Caluburnus = L'épée de Jules César forgée par les Chalybes), dont à la fin, sous la mousse, on voit encore les lettres E S CALIBUR, hi hi.


Et le vieux sage ? Ben c'est Merlin, me dites pas que vous en doutiez encore !

Personnellement, malgré ce que cette chronique pourrait laisser penser, j'ai adoré ce film. Parce que j'adore les films plein de bons sentiments et de batailles kitschissimes, même si la Mary Sue en fait un peu trop, mais bon voilà quoi. Il y a beaucoup d'éléments visuels qui rappellent la légende tout au long du film et je savais pas trop comment ça allait se passer, me disant que oui bien sûr Arthur avait subi une éducation romaine, mais pas qu'il avait été empereur, donc que ça devait être un ancêtre, et que Merlin était hyper reconnaissable, et que Colin Firth était trop cool en gros barbare qui massacre tout avec ses bons sentiments quand même.

La musique est sympa, si ce n'est que j'ai parfois eu l'impression que leur disque était rayé... parce que c'est un peu toujours la même, autant c'est marrant quand c'est des thèmes de John Williams parce qu'il est trop méga doué et que c'est un dieu et que voilà... autant quand elle est juste sympa... ils pourraient éviter.

C'est la troisième fois, si je me souviens bien, qu'on retrouve Colin Firth et Thomas Sangster dans le même film, auparavant il y avait eu Nanny McPhee et Love Acutally (que j'ai aussi adoré).




Quelques liens sur la véritable vie de Romulus Augustule, Flavius Oreste, Uther Pendragon (à prendre avec des pincettes, ce sont des liens Wikipédia...)
 
Ecrit par Roxanne De Bormelia, le Vendredi 21 Novembre 2008, 18:53 dans la rubrique "Radio-CD".


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