Tu connais Jacques Toja ???? C'est rare pour une jeune fille de ton âge !
Voilà un monstre sacré.
Tiens en parlant de monstre je viens d'apprendre que Jean Claude Brialy est mort. ça fait un choc parce que c'est encore du talent qui disparait.
Chapeau bas.

Tous ces hommes ont deux points communs: mûrs et chevelus. hasard ? goût ?
J'aime beaucoup la première photo: Banderas fait un peu Madonne en prière. Elle est très sensuelle ( la photo).

Bien sûr que je connais Jacques Toja ! J'ai dû voir la moitié des films de Borderie et la moitié de ceux de Hunebelle. Par contre je ne vois pas du tout qui est Jean-Claude Brialy.

Quand aux points communs de ces hommes, c'est peut-être le hasard qui a voulu ce goût chez moi. Donc oui c'est un goût. Chevelus forcément, ça a un petit côté ancien que j'adore et mûrs...franchement je ne me vois pas avec un gamin de mon âge. Je ne veux pas jouer, je veux une vie, je veux des enfants, je veux une famille, je voudrais avoir déjà vingt-cinq ans (l'âge théorique où j'aurai fini mes études et pourrai enfin fonder une famille, si tant est que je trouve quelqu'un), plus que 7 ans à attendre et à vivre tout ce que je ne pourrai peut-être pas vivre quand je serai fixée quelque part.

Il y a un autre point commun, mais seulement aux trois derniers, Antonio Banderas a assez la classe pour se permettre de ne pas en avoir : Un collier de barbe. Ce doit être le côté homme du passé qui me plaît, la belle époque (qui a duré assez longtemps ce me semble) où tous les hommes portaient la barbe et où le menton glabre n'était reservé qu'aux jouvenceaux.

où tous les hommes étaient galants aussi !
Vertu qui se perd...

Il y avait tout de même pas mal de muffles si l'on en croit certaines lettres de l'époque. Il y avait à la fois plus de relâchement dans les moeurs mais paradoxalement une plus grande pudeur. Enfin je ne sais pas si je suis assez claire. 

Plus de relâchement, mais après le régne de Louis XIV. Auparavant il ne fallait surtout pas d'écarts et que ceux-çi soient portés aux oreilles du roi. Surtout en fin de régne: la Maintenon veillait.

Mais la pudeur dont tu parles n'est pas la nôtre ni celle du 19ème par exemple, donc c'est assez difficile de voir ce que tu veux dire lorsque tu en parles, petite Roxane  ;)  Par exemple, s'évanouir était bien vu et ne déclenchait pas de quolibets, ce qui n'était pas le cas au 19ème ou cette "réaction" était exclusivement réservée aux femmes. Les envies pressantes et naturelles, tu le sais, se faisaient en public: comment avec notre pudeur d'hommes et de femmes du 21ème siècle pouvons-nous concevoir cela sans être choqués ?

Bises.

Julien

Je ne sais pas trop comment l'expliquer, mais si tu regardes les différences de vêtements entre aujourd'hui et l'époque...

Une femme qui osait un décolleté trop plongeant était vite mise à l'écart des cercles sociaux, les codes n'étaient pas les mêmes. Si tu regardes dans le rue le nombre de gens qui s'embrassent et se font des câlins, il me semble bien que c'était impensable à l'époque en plein public... dans la bonne societé du moins...